StJacques

Enfin une belle journée placée sous le signe du SOLEIL!

Dès le matin sa douce lumière inonde la maison... Vite, les capes et les pantalons de pluie sont enfouis au fond du sac, très bientôt il nous faudra sortir casquette et grand chapeau... même si la température n'est pas tout de suite estivale. Un vent assez sensible vient d'ailleurs freiner la hausse des températures.

Bref, nous nous réjouissons que notre périple prenne enfin une allure plus colorée.

Après avoir quitté Charlieu, nous trouvons vite le couvent des Cordeliers, mais nous ne nous attardons pas. À travers de vastes pâturages enfin riants, descendant, montant à tour de rôle, nous atteignons assez vite St Nizier sous Charlieu, puis Pouilly sous Charlieu où nous retrouvons le Sornin sous un autre pont de pierre (avec toujours autant d'eau... au moment où il s'apprête à rejoindre la Loire, ce qu'on appelle ici "le cul du Sornin"). C'est là que nous franchissons la Loire (que d'eau aussi!) pour nous retrouver à Briennon. Ensuite par des chemins encore très mouillés nous arrivons à La Bénisson Dieu ("la Bénédiction de Dieu") où nous visitons une abbaye mi-romane mi-gothique. (Encore une église cistercienne très sobre, en pierre jaune comme la plupart du temps ici).

Reprenant notre chemin, nous constatons quand même que le type d'habitation vire au méridional. Chouette... Nous progressons vers le Sud!

En face de nous, les monts du Forez que nous longerons en descendant vers le Puy. En plus un panneau bienveillant nous annonce qu'il ne reste plus que 1750 kms jusqu'à Santiago... une bagatelle! Mais il n'indique pas combien de jours de pluie....

Notre hébergement de ce soir n'étant pas sur le chemin, nous en profitons pour nous perdre un peu... Et c'est bien fatigués que nous arrivons au gîte, le Relais de Flora à St Germain Lespinasse. Nous y sommes seuls... Mais quel bonheur d'y trouver une machine à laver! Vite, on en profite, d'autant qu'il fait un peu de vent et que le soleil brille encore! Un très bon coup!

Nous regrettons d'avoir semé Guillaume... qui lui a retrouvé le couple d'Ammerschwihr que nous suivions à la trace depuis un moment (la roulette de leur chariot laisse des marques dans la boue du chemin...). Un jour peut-être nous réunira!